Sans aucun doute, le CCIMCAT a généré
un impact et a contribué à ce que les femmes paysannes de
Tarija s'approprient des espaces de décisions, tout spécialement
dans les Centres de Mères et les organisations syndicales.
Le CCIMCAT a été capable d'habiliter et d'offrir des conseils pour que les membres de plusieurs
communautés de Tajzara et Camacho, réalisant ainsi des activités
productives tout en assumant le défi de la co-gestion. Le
CCIMCAT a su utiliser, de manière créative, des outils existant
d'apprentissage participatif pour les femmes, incluant les analphabètes.
Elles ont recû de la formation sur les thèmes de la socio-politique
et de l'économie.
Cependant, les temps ont changé, la situation
socio-politique et les organisations de femment ont changé.
La Bolivie a implanté des mesures économiques qui répondent
à des lois macro-économiques en relation à la globalisation
mondiale. Avec la loi de la Participation Populaire se sont ouverts
de nouveaux espaces de participation (tout spécialement au niveau
municipal) et pourtant il existe de nouveaux défis.
Suite aux nouvelles politiques, l'institution
est attentive aux changements socio-politiques
qui surviennent dans le pays. Elle peut ainsi approfondir le processus
inicié dans les années '80 qui se refléte dans les
questions suivantes :
Quelle est la situation des organisations syndicales
actuelles?
Quelle est la stratégie de poursuite que
possèdent ces organisations pour changer les relations d'inégalité
entre les hommes et les femmes?
Pourquoi veut-on que les femmes accèdent
à des niveaux de décision et quelles sont les institutions
stratégiques qui doivent obtenir que la femme paysanne travaille
en faveur du genre féminin?
Quelle est la position de l'institution envers
les partis politiques et les instances municipales?
Comment l'économie globalisée affecte
l'économie paysanne?
Ces questions et d'autres doivent être analysées
et débattue pour le CCIMCAT afin de poursuivre l'avancement et assumer
de nouveaux défis pour affronter le prochain siècle. |